Un projet pour la france

Christophe Schneider est ingénieur en agriculture. Jusqu’à la fin de ses études, il a mené de front sa scolarité et le travail sur l’exploitation agricole familiale. Ayant organisé les États Généraux du Développement Agricole dans le Bas- Rhin en 1982, il s’est rendu compte que la mentalité de la profession restait sur des valeurs passéistes et contraires au développement d’une agriculture rentable. Il a décidé de ne pas reprendre l’exploitation familiale. Il a obtenu un MBA (Master of Business Administration) aux États-Unis. Parlant cinq langues, il devint directeur commercial de sociétés produisant des machines de conditionnement vendues dans le monde entier.  Dirigeant dans l’âme, il a la fâcheuse tendance à se prendre pour le patron, ce qui le conduit plusieurs fois à devoir changer d’emploi.  En 2002, il décide d’acheter sa première société de conditionnement à façon (CAF). Les CAF ayant des taux de croissance et des profitabilités à deux chiffres, il se porte acquéreur d’une nouvelle société environ chaque année. Le groupe emploiera jusqu’à cinq cents salariés dans sept usines.  En 2006, il rencontre la première difficulté, il doit liquider une entreprise prospère sur décision de l’inspection du travail. Malgré tout, la même année, il acquiert une autre société. L’année 2008 reste la meilleure année du groupe avec une croissance de plus de 20% et des bénéfices record, cependant, la crise a frappé brutalement l’ensemble de ses usines en décembre 2008.  Les clients du groupe s’affolent, ils anticipent des baisses d’activité et les répercutent immédiatement sur leurs sous-traitants. Les entreprises de Christophe Schneider enregistrent une chute du chiffre d’affaires de 50% en 2009. Pendant 18 mois, il prépare la mise en redressement judiciaire de toutes ses sociétés. Il anticipe la réaction de l’administration Sarkozy qui aide les entreprises à passer ce cap difficile. Un plan de continuation est déposé en septembre 2011, mais l’ensemble du groupe a renoué avec les bénéfices dès février 2010. Les plans de continuation se déroulent sous les meilleurs auspices. Puis survient l’élection présidentielle de 2012. Les clients s’affolent à nouveau et en septembre 2012, il comprend que l’administration Hollande n’aidera pas les entreprises.  Il perd confiance et décide de se séparer immédiatement de toutes ses activités. C’est chose faite en février 2013. La dégradation de la situation économique lui fait comprendre que les entreprises en France deviennent difficiles à gérer. Il devra se battre sur le plan politique pour les défendre.  Il prend l’initiative de rédiger ce livre en juin 2013 en mobilisant les expériences de son entourage familial. Pour faciliter la lecture, il a écrit en gras tous les éléments du projet.  Il y décrit la situation actuelle, détaille les incohérences du système et propose des réformes assorties de leurs coûts ou de leurs gains. Ces mesures conduiraient à une transition énergétique inéluctable et inédite, à l’interdiction des budgets déficitaires et à une lente décroissance de la dette abyssale de l’État qui hypothèque l’avenir de nos enfants. L’ensemble constitue les bases d’un programme électoral.