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Lorsque Descartes parvient à la fameuse certitude que « je pense, donc je suis », quel est ce je qui découvre l’évidence de son être, dans l’instant même où il n’y a plus aucun être qu’il n’ait rendu douteux? Fallait-il vraiment, comme l’en raille Gassendi, la mise en œuvre d’un aussi grand appareil pour n’en arriver qu’à une aussi banale découverte? Si, portant sur l’infinité des créatures, le doute manifeste par le fait l’exercice d’une volonté infinie, d’où vient que Descartes n’ait pourtant explicitement affirmé cette infinité dans aucune de ses œuvres, mais seulement une fois dans une lettre de 1639? Pourquoi le Discours de la méthode constitue-t-il une sorte de césure dans le développement de l’entreprise cartésienne? Pourquoi l’exposé d’une morale provisoire, qui ne sera d’ailleurs repris dans aucun autre ouvrage ultérieur, y vient-il interrompre celui de sa doctrine et le récit de ses découvertes? Pourquoi Descartes ne donne-t-il plus ensuite qu’à la métaphysique un temps qu’il s’y était promis de consacrer tout à sa physique? Comment est-il possible que l’homme lui paraisse capable de jouir « dès cette vie » de « la parfaite félicité », et de ne devoir qu’à l’exercice de sa liberté une « béatitude naturelle »? Serait-ce que la générosité consiste dans l’expérience métaphysique de l’infinité même de notre liberté?C’est à ces questions que tentent de répondre les études ici réunies, qui toutes cherchent à élucider le statut de la liberté dans la métaphysique artésienne.