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Une histoire de morgans et de sirènes, du folklore et pas très neuf, — mais il y a le « filigrane », le martyre, les sursauts de la douloureuse conscience irlandaise révulsée et incarnée dans ce grotesque Trompilh à la fois haïssable et pitoyable qui palpite, ombre confuse, sur un fond volontairement imprécis (tant il est mal supportable !) de torpillages et d’agonies collectives, sous-marines. Là où le professeur Max Lebeau, avec tout son savoir, reste quinaud ou prend le change, une « innocente », la sauvage et intuitive Floric Guichaoua, entre de plain pied, son chant du scalp à la bouche, dans l’âme de ce Quasimodo marin. Floric put-elle aimer vraiment un pareil magot ? Mais leurs amours tiennent si peu de place dans le roman jusqu’à la tragique péripétie finale ! Et la bosse et le boutoir de Trompilh étaient peut-être postiches : du moins rien n’empêche de le supposer et le tour même du récit y pousse. Voyez comme les choses s’arrangent aisément à la cantonade dans un roman où « le texte écrit n’est pas tout » et se double d’un texte rêvé : il n’est que de laisser faire au lecteur... » (extrait de la lettre-préface de Ch. Le Goffic).Connu et reconnu pour ces recueils de contes traditionnels et de romans régionalistes, Charles Le Goffic (1863-1932) a su prouver un incomparable talent de « metteur en scène » de la Bretagne éternelle.